Adeline Spengler a suivi des études d’arts plastiques, puis s’est orientée vers le graphisme et la direction artistique. La photographie est devenue une évidence après avoir exploré divers médiums devenant ainsi son mode d’expression privilégié.
Photographe autodidacte nourrie de voyages et de littérature, Adeline Spengler entretient au fil de ses images une atmosphère onirique qui renvoie à la fragilité et à l’impermanence des choses. Elle cherche à exprimer ce qu’elle ressent comme indicible et nous entraîne avec elle dans une songerie poétique dès qu’elle se trouve derrière le viseur. Elle sait capter avec délicatesse l’évaporation d’un instant lorsque la lumière s’attarde encore avec ses promesses de futur.

La plupart de mon travail photographique actuel retrace la perception d’un conte où émergent les réminiscences de notre regard d’enfant, un ailleurs aux senteurs mystérieuses.
Le bouleversement des repères, l’approche plurielle des temporalités m’interpelle. Je propose une vision nous emmenant dans un songe, fragile et insouciant, où la nature a toute sa place. Cette vision symbolise l’émanation de ce que nous avons perdu, au fur et à mesure, en grandissant, et que nous aimerions retrouver… Une impression de nos rêves que l’on cherche à rattraper et qui s’effacent parfois. J’ai ressenti la nécessité de prendre le temps de redonner la place aux petits instants de grâce, fugaces, que le monde peut nous apporter. C’est en cela que la songerie poétique me porte. Stopper l’absurdité de la course permanente à laquelle nous sommes confrontés.

Si Adeline était une œuvre d’art : 

« N’importe quelle oeuvre de Nils Udo pour l’évidence que ce travail m’évoque. Beauté fusionnelle de l’art dans la nature et sa fragilité ».

Si Adeline était un musée :
« Je dirais tous. Pour voyager dans l’espace et le temps et pour l’idée de passerelle entre les mondes ».


Si Adeline était un monument :
Le Machu Picchu pour son mystère, ses paysages spectaculaires et pour être lovée au coeur de la forêt tropicale.

  Si Adeline était une couleur :
« Le bleu… Bleu outremer, azur, bleu ciel, bleu nuit, bleu céleste, bleu givré… Cette couleur m’apaise et m’inspire. Elle m’évoque le rêve et l’infini ».

Si vous étiez une musique :
« Des percussions pour leur universalité, leur côté primitif et l’appel à la transe… »

LIEU D’EXPOSITION :

Mairie du 5ème
Salle René Capitant
21, Place du Panthéon, 75005, Paris

Horaires d’ouverture :
De jeudi 9 octobre au samedi 11 octobre de 10 à 18h.
Dimanche 12 octobre de 14h à 18h.

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