Née à Budapest, Anna est arrivée en France en 1956 suite à la révolution hongroise. Issue des Beaux arts de Budapest, sa formation se compose aussi de quatre années aux Beaux Arts de Paris.

Peintre et sculpteur, elle utilise le bronze comme moyen d’expression depuis les années 80, avec des références allant de l’Antiquité à l’art contemporain. Ses peintures sont principalement à l’huile, bien qu’elle aime y ajouter parfois d’autres éléments selon ses envies. Ses oeuvres sont « expressionistes », en lien avec la peinture italienne. Elle crée également des bijoux en bronze doré et argent.
Anna a en outre beaucoup exposé depuis 1968, un peu partout en Europe et dans le monde (Etats-Unis, Inde, Japon…). Elle travaille avec plusieurs galeries, et certaines de ses oeuvres sont présentes dans des musées en France et en Hongrie.

L’œuvre d’Anna Stein est ouverte sur l’histoire et la poésie, sur le mythe, le récit et l’émotion, sur le mémoire et l’instinct. Aussi reconnaît-elle que l’histoire de la peinture se confond, avec sa propre histoire, de laquelle ne pouvait éclore qu’une œuvre unique, marquée des fortes empreintes du passé. Le mystère, la joie, le drame, l’attente, l’espoir et la matière picturale sont consubstantiels. L’œuvre d’Anna Stein s’étend aujourd’hui sur quarante ans de création et s’enracine dans la Métamorphose. (Lydia Harambourg)

Si Anna était une oeuvre d’art :
« Le Paradis de Tintoret. C’est un peintre qui est, d’après moi, le premier expressioniste tout en étant baroque. Il a un style très indépendant et assez visionnaire. »
Si Anna était une couleur :
« Le pourpre. C’est magnifique tout simplement. »
Si Anna était un musée :
« Le musée des Beaux Arts de Budapest. D’abord, parce que quand j’avais 14 ans, ma mère m’a emmené là bas et y était noté en latin « ars longa-vita brevis » ce qui signifie « l’art est long, la vie est brève ». Ca m’a déterminé à être artiste. J’ai aussi mes propres œuvres dans ce musée dans la section contemporaine. »
Si Anna était un monument :
« L’Interpellant, monument que j’ai moi-même créé à Budapest. Il s’agit d’un ange, c’est une peinture céramique qui interpelle le ciel par rapport aux horreurs des nazis hongrois. »
Si Anna était une musique :
« La Cantata Profana de Bartok. Une musique très moderne, qui relate une légende hongroise sur des fils qui se sont égarés se sont transformés en cerfs, suite à une malédiction. »

Photos de : © Ava Bob – 2014

ATELIER

23 passage Choiseul, 75002, Paris
Email : stein.anna23@orange.fr
www.annastein.fr