ŒUVRE PRÉSENTÉE :
« Récifs »
Pointe sèche sur Velin d’Arches
30×30
Comme l’enfant devant sa maquette de train, je prends la posture d’un démiurge pour imaginer la micro topographie de territoires imaginaires. Je domine ces géographies qui pourtant me dépassent totalement. Je m’invente un tour du monde en le balayant du regard, comme lorsqu’on laisse glisser son doigt sur la surface d’un globe terrestre.
De l’infiniment grand à l’infiniment petit, la carte du monde devient motif oscillant entre abstrait et figuratif, paysages fantasmagoriques et cartographies utopiques. J’imagine un nouveau monde. Je m’approprie les lieux. J’en dessine les frontières. Je cherche à contrôler de manière métaphorique et graphique cet univers.
Fragments d’espaces qui émergent à la surface de papier, minuscules biotopes fantastiques, comme autant de passages vers un ailleurs. Je cherche à faire vagabonder l’esprit, à inviter au voyage vers une destination exotique inédite.
D’un regard «icarien» je bascule vers une vision lilliputienne, perdue dans les méandres, les arabesques et les circonvolutions des motifs.
Si Antonin était une œuvre d’art ?
Une gravure de François Verdier.
Si Antonin était une couleur ?
L’IKB.
Si Antonin était un monument parisien ?
Le Grand Palais.
Si Antonin était une citation ?
« Le jardin, c’est la plus petite parcelle du monde et puis c’est la totalité du monde. »
Michel Foucault
Si Antonin était une invention ?
La montre.
Si Antonin était une heure de la journée ?
18h.
Si Antonin était un des cinq sens ?
Le goût.
Si Antonin était un dessert ?
Les crêpes Suzette.
LIEU D’EXPOSITION :
L/OBLIQUE de la
17 Boulevard Jourdan
75014 Paris
Site internet : http://www.kazoart.com/artiste-contemporain/98-antonin-anzil
En partenariat avec :
