Né à Rishon Le Zion (Israel) en 1983, Assaf Matarasso vit et travaille à Paris depuis 6 ans. Etre photographe c’est être maître dans l’art de se cacher…

On se tient derrière un appareil sombre pour observer la lumière de la réalité, ou la créer. Toujours dissimulé.

On fait face à un modèle auquel on demande ces émotions qui sont les nôtres, ce que l’on ressent, ce que l’on aimerait

Oser dévoiler de nous-mêmes alors qu’on reste caché derrière notre objectif, bien à l’abri.

Je recherche systématiquement les mêmes émotions, des fragments d’existences qui me sont étrangers et me hantent.

J’aime particulièrement imaginer la vie de mes modèles une fois qu’ils ont déserté mon objectif et mon esprit.

Ramène toujours aux mêmes endroits. Parfois je me demande si je ne préféré pas l’histoire que je fantasme à la création

De l’image-même. C’est alors que je comprends que je n’ai pas besoin de traquer ces instants… il me suffit de les créer, et de laisser libre cours à mes rêves et mes peurs.

Mon inspiration vient de l’écrivain Michel Houellebecq, de la photographes Ira Bordo , Joel peter witkin , Gregory Crewdson, eugenio recuenco de l’intensité émotionnelle d’Egon Schiele,Lucien Freud,Craig Hanna et simplement des personnes qui m’entourent, que je les connaisse ou pas.

Si Assaf était une oeuvre d’art :
« Je trouve que c’est très difficile de choisir un saule œuvre d’art qui peut me décrire. Il y en a tellement qui  me touchent… »

Je suis à la fois une d’autoportrait de Lucian Freud ou Egon Schiele, et à la fois le mystère derrière les photos de Gregory Crewdson. La réalité à la fois dure et à la fois douchante que on trouve dans le reportage de Diane Arbus et le monde imaginaire de Erwin Olaf.
Ou peut être juste une  dernière toile de Mark Rothko.

Si Assaf était un monument:
« J’espère que je serai un monument tagé et en marbre. On peut être le nouveau musée de design a HOLON Israël, pas loin où j’ai passé la plus grande partie de ma vie. C’est un musée qui était construit par RON ARAD, ce musée est très industriel et hyper étrange par rapport au reste de la ville qui était sans vie… »

Si Assaf était une couleur :
« Je crois que je serai une couleur avec 25% bleu 25 % rouge et 50 % noir, une violette très sombre ? »

Si Assaf était une musique :
« Je serai une d’oeuvre du Sigur Ros, avec une voile fin de naïveté et mélancolie ». 

Site web : Assaf-Matarasso.com

LIEU D’EXPOSITION :
L’atelier Nollet
1, rue Nollet, 75017 Paris.

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