Catherine André est peintre, dessinatrice, graveur et plasticienne.
Elle s’est formé aux arts plastiques à partir de 18 ans en pratiquant le dessin et la peinture dans plusieurs ateliers parisiens (Ateliers des Arts décoratifs, Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris, École Duperré). Catherine s’est récemment initiée à diverses techniques de l’estampe, gravure en taille-douce, monotype et sérigraphie (Atelier Tintoretto à Venise, Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris et Paris-Atelier).
Diplômée d’Histoire et d’Histoire de l’art (Sorbonne et École du Louvre), elle est médiatrice plasticienne dans les musées, où elle transmet au public sa connaissance des œuvres et son émotion artistique. Elle mène ces deux carrières en parallèle.

Catherine a d’abord pratiqué la peinture à l’huile de façon classique dans ses premiers travaux, très figuratifs, représentations de figures humaines et compositions de fruits. Puis elle s’est émancipée de cette pratique purement figurative ainsi que de la technique classique de la peinture à l’huile, pour s’intéresser à la matière de l’œuvre, à la trace, à l’empreinte du matériau ou de l’outil sur le support, qui détermine le motif.

La thématique de ses travaux tourne autour de la métamorphose : métamorphose des matières comme des motifs.
L’humain et le végétal sont ses sources d’inspiration. Son travail explore les analogies entre forme végétale et corps humain, à travers notamment l’évocation de la germination et de la gestation ou encore celle de la verticalité. S’ensuivent des foisonnements de fruits et de graines, grappes métamorphiques ou ventres fécondés, ou encore des forêts de troncs d’arbres, comme autant de corps dressés. Comme dans la fable, la métamorphose est à l’œuvre, le végétal et l’organique se confondent : arbres, fruits, feuilles semblent « entés » d’humanité.

Si Catherine était une œuvre d’art :
« Une sculpture de Giacometti qui m’avait fascinée enfant : une silhouette noire esquissant un pas et invitant à la suivre, une femme qui marche. »

Si Catherine était un musée :
« Le musée Guggenheim de New York pour son magnifique espace intérieur circulaire et son escalier que l’on parcourt en tournant, permettant de ne pas perdre de vue les tableaux exposés. »

Si Catherine était un monument :
« Le Palais idéal du Facteur Cheval situé dans la Drôme. Construit par un postier du début du siècle en s’inspirant de cartes postales, c’est un bric-à-brac de formes issues de toutes les cultures, un voyage visuel, un rêve monumental. »

Si Catherine était une couleur :
« Le rouge, LA couleur, celle qui en met « plein les yeux ». Rouge c’est beau, comme en russe où les deux mots ont la même étymologie. »

Si Catherine était une musique :
« Un air de guitare, sèche ou électrique. Parfois rock, parfois jazz. J’aime travailler en musique mais plutôt de la musique douce. »

Photos de : © Mathieu de Pasquale – 2014

ATELIER

10, rue Antoine Chantin, 75014, Paris
Email : catandre5@yahoo.fr