ŒUVRE PRÉSENTÉE :
« White wall »
Bronze

Ici, le trou noir est  sur le mur blanc. Ce n’est pas une unité, puisque le trou noir ne cesse de se déplacer sur le mur, et procède par binarisation. Deux trous noirs, quatre trous noirs, n trous  noirs se distribuent comme des yeux. La visagéité est toujours une multiplicité. On peuplera le paysage d’ yeux ou des trous noirs…
On peut même propose comme loi:  plus un trou est bordé, plus l’effet de bord est d’augmenter la surface sur la quelle il coulisse, et de donner à cette surface une surface de capture. (…) Effet de capture de une surface qui se referme d’autant plus qu’elle s’agrandit. C’est le visage despotique signifiant, et sa multiplication propre, sa prolifération, sa redondance de fréquence. Multiplication des yeux. Le despote ou se représentantes sont partout. C’est le visage vu de face, vu par un sujet qui, lui-même, voit moins qu’il n’est happé par les trois noirs.

Gilles Deleuze – Félix Guattari
Mille Plateaux, année zéro, la visagéité.

 

Si Estella était une œuvre d’Art ?
« 
Psyché ranimée pour le baiser de l’amour » d’ Antonio Canova.

Si Estella était une couleur ?
Le blanc, même si pour Newton ce n’est pas une couleur ; « c’est la teinte obtenue en mélangeant la lumière de toutes les couleurs ».

Si Estella était un Site Internet ?
Wikipédia.

Si Estella était un roman ?
Borges, « le livre du sable ».

Si Estella était un âge idéal ?
Seulement pour de petits moments devenir enfant (4 à 6 ans).

Si Estella était un des 7 péchés capitaux ?
La gourmandise.

Si Estella était un super-pouvoir ?
Le pouvoir de voyager dans le temps et dans l’espace… « Etre à Buenos Aires et à Paris en une fraction de secondes… visiter Caravage et rencontrer Borges… »

Si Estella était une Rue, une avenue, un boulevard de Paris ?
Le Pont Neuf.

Si Estella était une chanseuse ?
Cecilia Bartoli.

 

LIEU D’EXPOSITION :
logo JDecour
12, avenue Trudaine, 75009 Paris

 @ : ecurrao@yahoo.com
http://www.estelacurrao.net/