Jade Fenu dessine depuis toujours, et plus récemment la peinture est venue à lui, « comme une évidence ».
Il s’y consacre désormais entièrement. Sa formation ? L’ école buissonnière dans les musées, quelques rencontres artistiques, une boulimie de découvertes via internet et une pratique quotidienne intensive.
L’artiste s’inspire de tout ce qui l’entoure, et le mêle à des images glanées ça et là, dans des films, sur internet, dans des magazines ou de photos personnelles. Au travail initial à l’huile, il ajoute maintenant d’autres médias tels que la bombe ou l’acrylique. Il y approfondit la recherche de contrastes.
Sa peinture cherche à mêler le figuratif à l’abstrait. Le portrait, très fréquent dans son travail, est pour Jade une source immédiate d’humanité. Il cherche à capter le moment où le regard se porte sur une intimité inattendue, cette seconde où le temps se dilate, cet instant suspendu. Avec ce traitement particulier qui mêle le portrait à l’abstrait, le décontextualise, et sans chercher le détail psychologique, ses personnages composent alors un nuancier faisant écho à notre diversité, à la complexité humaine. Chaque regard permet une émotion nouvelle.

Si Jade était une œuvre d’art : 
« Les Nymphéas, de Claude Monet au musée de l’orangerie, c’est une peinture dans laquelle on plonge. »

Si Jade était un musée :
« Le musée Beaubourg, car il est très laid de l’extérieur mais très beau de l’intérieur, culturellement l’un des meilleurs endroits au monde. »

Si Jade était un monument :
« La Tour Eiffel, je ne m’en lasse pas, et je la vois plus comme une sculpture. »

Si Jade était une couleur:
« Le Jaune c’est la couleur que j’utilise le plus dans mes mélanges, pour des teintes chaudes ou froides. »

Si Jade était une musique :
« Du Hip-Hop: « Fight the power that be  » de Public Enemy. »

Photos de : ©Linda Ounas – 2014

 LIEU D’EXPOSITION :
12, Avenue Trudaine, 75009, Paris

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