Après 12 années passées dans le commerce international, Joëlle se tourne vers la mosaïque et prend des cours afin d’appréhender cet art à part entière.
Son travail en tant que mosaïste repose sur les matières. L’objectif est de mettre en valeur une multitude de matières possibles, sans limite : minéral, pierre, bois, acier, bronze… Elle veut rester libre dans sa création. En commençant la céramique il y a 6 ans, Joëlle a ainsi trouvé un nouveau support d’expression et une manière différente de travailler la matière.
Alors qu’à ses débuts de mosaïste, elle ne faisait que des tableaux, elle crée maintenant des objets de décorations d’intérieur, et collabore avec des architectes. Ce qui lui permet de toucher un public plus large.
« Que ce soit en mosaïque ou en céramique, mon travail est l’expression spontanée d’un effet de matière. La recherche d’oppositions et de contrastes crée des espaces ou des volumes, dictés par la variété des matériaux (verre, minéraux, pierre, grès, porcelaine, rebuts d’atelier…). L’objectif est de flatter l’imaginaire de chacun. »
Si Joëlle était une œuvre d’art :
« La Tour Eiffel, que je considère comme une réelle œuvre d’art. Cela a demandé une grande maîtrise technique pour un rendu technique et esthétique. C’est de cette façon que je perçois mon travail. »
Si Joëlle était une couleur :
« Le vert. C’est la couleur de la nature donc de l’extérieur, mais aussi celle de l’intérieur, pour la décoration. Le vert se marie très bien. »
Si Joëlle était un musée :
« Le musée Guggenheim à Bilbao. C’est un bâtiment aux beaux volumes. On alterne avec l’extérieur tout en visitant les salles. C’est comme une promenade. »
Si Joëlle était un monument :
« La Sagrada Familia. Elle est inachevée, tout comme moi. »
Si Joëlle était une musique :
« Du reggae. C’est un genre de musique qui va dans l’émotion dès les premières notes. Droit au cœur. Avec des paroles souvent très fortes. »
Photos de : © Mathieu de Pasquale – 2014