Diplômée d’un master recherche arts plastiques, je me suis intéressée tout au long de mon cursus à diverses techniques telles que la peinture, la photo ou encore la gravure. Mon champ d’investigation plastique s’est développé sous différents axes qui pour moi sont nécessairement complémentaires.

Ainsi, la question de l’identité et de la réalité de l’image photographique est au coeur de certaines photos argentiques et numérique ; c’est le cas par exemple de ma série de portrait où seul les traits du visages apparaissent. La réalité de l’image est aussi celle de la matérialité picturale, photographique ou tout simplement celle du réel lorsque j’effectue un prélèvement et que je retravaille à partir de celui-ci. La série des oeuvres sur papier que j’ai intitulé hybridations procède  de cette démarche et montre comment un corps peut se développer formellement par ajout de formes successives, la première entrainant la seconde et ainsi de suite. Enfin, je porte une attention toute particulière à notre environnement sous ses différentes formes : environnement urbain, architectural, quotidien. La question de l’espace et de notre perception de celui-ci sous-tend des questions formelles et la manière dont on s’approprie et envisage ce qui nous entoure. Mes papiers découpés à ce titre représentent un espace formel où les interrelations entre les formes montrent un monde (utopique) dynamique et en constante évolution. Ici, l’infini et la pureté des formes prédominent.

Si Livia était une œuvre d’art :
« Cette question me parait difficile car choisir une oeuvre c’est en délaisser d’autres, ce que je déteste faire ! Mais aujourd’hui et à ce moment précis, -pour moi, le choix dépend de ce que l’on ressent à un certain moment de notre vie- je choisirai le baiser de Rodin, plein de tendresse et de délicatesse. Avec ses lignes pures et son sujet, cette sculptures est atemporelle et nous renvoie à la question de l’homme et de son Autre ».  

Si Livia était un musée :
« Si j’étais un musée je serais le Centre Georges Pompidou car son architecture est vraiment géniale ! Outre ses couleurs, très vivantes, le fait que l’intérieur et l’extérieur se confondent met en jeu la question de l’espace et de notre rapport à l’espace bâtis. Par ailleurs, j’aime ses formes cylindriques telles que ses tuyaux apparents, l’escalator ou encore, sa vue sur Paris ». 

Si Livia était un monument :
« Ma réponse va peut-être vous paraitre basique mais je souhaiterai être la tour Eiffel. Chaque fois que je passe devant elle, je la regarde et l’observe attentivement pour la ressentir au plus profond de moi-même. »

Si Livia était une couleur :
« Si je devais me fondre avec une couleur ce serait le violet car c’est une couleur pimpante qui attire le regard et le séduit par sa force et sa délicatesse ».

Si Livia était un musique :
« Si je devais être une musique, je choisirai le prélude de Bach car c’est un morceau qui me touche vraiment, pleine de mélancolie et de beauté. Lorsque je l’écoute, je ressent une profonde émotion ».

Photos de : © Mathieu de Pasquale

LIEU D’EXPOSITION :
Lycée Jacques Decour
12 Avenue Trudaine, 75009 Paris.

Horaires d’ouverture pour rencontrer les artistes :
Jeudi 9 octobre à partir de  18h30
Vendredi 10 – samedi 11 et dimanche 12 octobre : 10h – 18h00

lycee jacques Decour