Philippe évolue dans l’univers de la photographie depuis 25 ans, travaillant autant pour la mode, le sport que la publicité.
Il a commencé par des études de géologie avant de s’engager dans un BTS photo à l’école Louis Lumière. Pendant 4 ans, Philippe fera de l’assistanat en photographie de publicité. Avant de partir aux Etats-Unis et de se lancer dans la photographie de mannequins. A son retour en France, il se met à travailler pour le magazine Wad, qui lui ouvre de nombreuses portes, notamment dans le monde de la publicité.
Philippe préfère travailler en studio, et se spécialise plus particulièrement dans les portraits et le sport. Son style assez léché fait la part belle aux personnes qui, selon ses dires, ont « une gueule ».
Si Philippe était une oeuvre d’art :
« Une musique de Bach. A la fois pour son divin et sa beauté indescriptible et universel, qui traverse les âges et les civilisations. »
Si Philippe était une couleur :
« Paris étant une ville très minérale, il est étonnant lorsqu’on en sorte de percevoir toutes les couleurs. Le vert tendre des arbres au moment de la pousse des bourgeons par exempke. C’est une couleur qui correspond à une période définie, ça ne dure pas, les feuilles n’ont pas encore acquises leurs couleurs définitives. »
Si Philippe était un musée :
« Beaubourg. J’y ai passé beaucoup de temps, j’y allais plusieurs fois par semaine lorsque j’habitais à côté. »
Si Philippe était un monument :
« Le village chilien de San Pedro de Atacama, dans le désert d’Atacama. Un endroit minéral, désertique, près d’une oasis. D’une beauté saisissante. Un environnement génial pour un photographe. »
Si Philippe était une musique :
« L’album What’s going on de Marvin Gaye. Ça parle de problèmes de fraternité, d ‘écologie bien avant l’heure. Avec un orchestration magnifique. C’est un album qu’on peut écouter des milliers de fois parce qu’il possède une réelle richesse, une profondeur qui rend chaque écoute différente. »
Photos de : © Mathieu de Pasquale – 2014
