Yarmila Vesovic est une artiste monténégrine. Elle a été formée aussi bien à Paris qu’en Serbie aux techniques de la peinture et de la tapisserie. En 1986, elle intègre l’École Nationale des Beaux Arts de Paris.
Son travail est basé sur la matière et la lumière, le tableau étant pour elle une part de vérité entre la vie et la mort.
Peintre et graveur, elle mélange plusieurs techniques et se sert de pigments pour œuvrer sur du tissu, qui rend son travail léger et transparent. C’est une technique libre et sans contrainte de format.
« La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir ». Cette citation de Léonard de Vinci l’inspire continuellement.
Yarmila Vesovic est aussi très inspirée par le soleil qui se lève et se couche sur les toits de Paris, d’où sa dernière série de tableaux qui s’intitule « Ode Au Soleil ». Elle considère qu’il est essentiel d’exposer pour ne pas être isolé, et partager avec les autres. C’est aussi parce qu’elle a besoin d’être en contact avec le spectateur. Elle voit ses œuvres d’art comme une matière vivante, qui apporte la vie pour les autres.
Si Yarmila était une œuvre d’art :
« Un tableau de Claude Monet. Lors de mon diplôme de la Faculté des Beaux Arts de Belgrade, c’était le sujet de ma maîtrise. Je n’avais jamais pensé venir à Paris à l’époque. »
Si Yarmila était une couleur :
« Bleu Klein. Je suis née au Monténégro, j’ai donc un côté méditerranéen, c’est le bleu égyptien, le bleu des fresques. »
Si Yarmila était un musée :
« Le musée Émile Antoine Bourdelle. »
Si Yarmila était un monument :
« Le temple d’Athéna. Ça me rappelle mon voyage en Grèce avec ma mère. L’Acropole a un idéal de proportion. Même aujourd’hui on ne sait pas comment cet endroit a pu être construit aussi parfaitement. »
Si Yarmila était une musique :
« « Ode à la joie » de Beethoven. C’est une étrange musique, qui me touche d’une manière triste. »
Photos de : © François Buclet – 2014
