En tant qu’architecte l’étude de l’espace a toujours eu une place déterminante dans mes recherches. Cette préoccupation m’a poussée à aller plus loin en abordant l’espace sous l’angle de l’abstraction.

Après plusieurs années de travail sur la sculpture, la gravure s’est imposée à moi comme un moyen d’expression plus à même d’exprimer et d’explorer cette quête. Les questions de géométrie, de matériaux, de tracés se sont mêlées à un travail sur la couleur, le sensible, le vide et l’immatériel. Depuis peu les monotypes m’apportent plus de liberté et le hasard prend une place inédite dans mon travail, ces monotypes sont comme un passage, un mélange entre la gravure traditionnelle et une technique qui se rapprocherait plutôt de la peinture.

Ces gravures sont le fruit d’un ensemble de pensées, de références, d’influences, mais par-dessus tout, elle m’ont montré la puissance et la nécessité de rêver.

Si Véronique était  une œuvre d’art :
« Une peinture de Serge Poliakoff ou de Cy Twombly, ou dans un tout autre registre le Leviathan d’Anish Kapoor parce qu’elles ont ce quelque chose d’inexprimable qui me fait sortir du temps et de la réalité ».

Si Véronique était un musée :
« Le Solomon R. Guggenheim à New-York de F. Lloyd Wright et le musée juif de Berlin de Daniel Libeskind pour leur audace et le rapport particulier entre l’architecture et le contenu du musée, l’un utilisant la spirale, l’autre la ligne droite ou brisée pour créer des espaces qui m’ont particulièrement touchée ».  

Si Véronique était un monument :
« L’alcazar de Séville qui représente le mélange idéalement dosé de plusieurs cultures, périodes historiques, de parties construites et de jardins, etc… » 

Si Véronique était une couleur :
« Le bleu, le noir qui représentent la lumière, les ténèbres, l’inconnu et le familier… »

 Si Véronique était  une musique :
« De la funk ou du jazz ».

Photos de : ©Linda Ounas – 2014

ATELIER 

152, Rue Saint-Maur, 75011 Paris.

Site internet : http://veronique-perez.com