Sculpteur, Edith Delattre s’est formée le regard dans une école de communication visuelle, l’Union Centrale des Arts Décoratifs. Après une carrière dans le spectacle audiovisuel, elle est devenue sculpteur et surtout plasticienne.

Son intérêt se porte sur les œuvres qui lui inspirent la décomposition du mouvement avec E.J.Marrey, M.Duchamp, G Balla; la perspective avec A.Dürer, J.Vermeer, G de Chirico, le vertige de Piranèse, les mondes paradoxaux d’Escher…

En exploitant la réflexion de miroirs, la transparence ou l’opacité du verre, la patine des métaux, elle met en scène la problématique de la photographie. Par ces artifices, l’artiste suggère le flou, le net, le cadrage, l’angle de vue, la perspective, crée une interaction entre le visible et l’invisible. Elle appelle ces espaces scéniques « les boîtes à pensées ».

Avant tout, elle a un regard photographique et tente de reproduire les effets de mise au point, de profondeur de champ, de déformations angulaires, l’exigence de l’œil humain, le vertige de la vie. Ses boîtes à pensées évoquent des espaces scénographiques, ou des lanternes magiques. Elle trompe l’œil, joue avec la lumière, délivre des messages, stimule la curiosité du spectateur. Ses créations mettent en éveil le sens de la découverte sur plusieurs niveaux d’observation et déroutent notre perception de la réalité.

Si Edith était une œuvre d’art :
« Mélancolie et mystère d’une rue de Giorgio de Chirico. De Chirico propose dans ses tableaux des images énigmatiques, pleines de mystères. Un monde de l’inconscient et du rêve que j’aime partager. »

Si Edith était un musée :
« Les Arts et métiers. Lieu des aventuriers de l’histoire des techniques où règnent l’invention, la création et la technique. »

Si Edith était un monument :
« La Sagrada Familia de Gaudi. L’inachevée, un projet fascinant, unique, génial dans lequel l’architecte Gaudi a mis en scène des textures inédites. »

Si Edith était une couleur :
« Le bleu. Bleu d’opale, un lien avec la région de la Côte d’Opale dont je suis issue. »

Si Edith était une musique :
« Stabat Mater – Marco Rosano. Une musique envoûtante avec la voix céleste du contre ténor Andreas Scholl. Mais aussi un instrument, et là, je serais la trompette d’Erik Truffaz, un univers de découvertes sonores dans le monde entier. Mais je décolle aussi en écoutant en boucle la musique d’EST avec l’énergie fabuleuse sur le clavier d’Esbjörn Svensson, malheureusement disparu. »

Photos de: © Philippe Gueguen – 2014

Email : edith.delattre@gmail.com
www.edelattre.fr

LIEU D’EXPOSITION :
Lycée Jacques Decour
12 Avenue Trudaine, 75009 Paris.

Horaires d’ouverture pour rencontrer les artistes :
Jeudi 9 octobre à partir de  18h30
Vendredi 10 – samedi 11 et dimanche 12 octobre : 10h – 18h00

lycee jacques Decour