ŒUVRE PRÉSENTÉE :
« Sans nom 2 »
Pierre noire sur papier
132x97cm 

Le Dessin
Si chez d’autres la matière de la peinture me touche, j’aime l’économie de moyens, le caractère précaire et essentiel, irrémédiable aussi, du dessin, et en premier lieu le trait nu, la ligne, fragile, déliée ou à l’inverse sèche et tranchante.
Aussi, si j’ai d’abord travaillé àl’encre, j’ai finalement abandonné couleurs, déformations, coulures, pour atteindre avec la pierre noire un traitement plus analytique qu’expressif, une nudité crue et peut-être aussi une écriture plus personnelle, moins empreinte de l’héritage des peintures et dessins qui m’ont marquée, ceux de Marlène Dumas, Francis Bacon et Egon Schiele en particulier.

Le corps, entre don et retrait, une dialectique du désir.

Le corps, la simple chair et peau dans laquelle nous habitons. Plus que viande, le corps est peau, dans ses plis s’inscrit son histoire.
Le corps, ce qu’il y a de plus universel en même temps que de plus singulier, de plus familier et intime en même temps que de toujours étranger.

Le corps de l’autre : nu et opaque, expérience de ce qui reste, même dans le plus intime, le plus nu, le plus su croit-on, inépuisable, insaisissable, inappropriable.
Le corps qui dans sa vulnérabilité et sa force, est la figure oxymorique des ambivalences partagées, celle du désir, celle des sexes.

Si Sophie était une œuvre d’art ?
L’Olympia de Manet.

Si Sophie  était une couleur ?
Bleue comme une orange.

Si Sophie était un monument parisien ?
Le centre Pompidou

Si Sophie était une citation ?
« J’aime l’émotion qui corrige la règle.
J’aime la règle qui corrige l’émotion. »
Georges Braque / Juan Gris )

Si Sophie était une heure de la journée ?
L’heure bleue, entre jour et nuit, à l’aube ou au crépuscule.

Si Sophie  était un des cinq sens ?
Le toucher.
Si Sophie  était une chanson ?

LIEU D’EXPOSITION :
LIEU D’EXPOSITION :
HI_detail_expletus BD
4 Place Saint-Germain-des-Prés
75006 Paris
Plan Google ici

Site  internet : http://sophie-rambert.com/