Céline a commencé à peindre il y a de cela 10 ans, et s’est rapidement rendue compte de sa facilité à capter et percevoir les couleurs et formes, mais surtout du sentiment de satisfaction que cela lui procurait.

Après avoir suivi quelques cours d’initiation à la peinture, Céline a continué d’elle-même, se laissant guider par son imagination. Arrêter de peindre ? Elle ne le conçoit pas. La peinture est pour elle un travail intellectuel, une recherche constante. Tout commence par une émotion qu’il faut réussir à retranscrire. La peinture c’est se poser des questions et résoudre des énigmes.
Céline est intéressée par le réel, les instants sur le vif : ombres, couleurs, lumière… Ses outils sont aussi bien le fusain, le feutre que l’acrylique. Selon elle, c’est le sujet du tableau qui détermine le choix des outils.

« Chacune de mes œuvres répond à une intuition, à une impression. Cette sensation soulève une question quant à sa représentation, elle veut exister ! C’est pour cela que je ne me sépare jamais de mon carnet de croquis. Ensuite, cette impression se révèle et prend forme au fur et à mesure que je suis devant la toile ou le papier. A la fin, partager cette intuition avec les autres est fondamental. C’est un lien, un langage que les autres comprennent et s’approprient. Comme tout autour de nous est sujet à nous faire ressentir, penser, -les voyages, les lieux traversés, l’histoire qui s’en dégage, la nature rencontrée, la lumière qui enveloppe tout cela,- les moments de création ne finissent jamais … »

Si Céline était une œuvre d’art :
« Le Christ Mort de Mantegna. Il utilise ici les raccourcis avec une grande technicité. On a réellement l’impression de voir le corps dans toute sa longueur alors qu’il est allongé. »
Si Céline était une couleur :
« Le bleu. Parce que c’est une couleur qui possède énormément de dégradés : on peut passer du bleu-gris au bleu-turquoise. »
Si Céline était un musée :
« Le Guggenheim de Venise. Son emplacement est magnifique, au bord de la lagune. Avec une collection d’œuvres d’art impressionnante. »
Si Céline était un monument :
« Le Parthénon. Il est tout simplement imposant, surplombant Athènes. C’est impressionnant d’imaginer l’époque à laquelle il a été construit. »
Si Céline était une musique :
« Gustave Malher en ce qui concerne le classique, parce que j’apprécie le côté traditionnel de sa musique. Mais de manière générale j’aime ce qui est dynamique, ce qui donne envie de danser. »

Photos de : © François Buclet – 2014

Email : fceline13@gmail.com

 

LIEU D’EXPOSITION :
Lycée Jacques Decour
12 Avenue Trudaine, 75009 Paris.

Horaires d’ouverture pour rencontrer les artistes :
Jeudi 9 octobre à partir de  18h30
Vendredi 10 – samedi 11 et dimanche 12 octobre : 10h – 18h00

lycee jacques Decour