Après des études d’architecture intérieure,  Pascal, diplômé de l’École CAMONDO, collabore avec différents architectes et designers avant de se diriger vers la peinture.

Il participe aux différents grands salons parisiens puis enchaine avec de nombreuses expositions personnelles, en France et à l’étranger.
Depuis 2001 il s’investit dans différents projets autour des arts contemporains et est notamment l’initiateur des « Éphémères » de Château-Landon, biennale autour des expressions d’art contemporain.
Deux périodes émergent dans sa démarche picturale. Avant 2005, Pascal travaille avant tout la terre écrasée sur la toile alliée à de grandes plages de couleurs réalisées avec des pigments subtilement étalés. À partir de 2008, cette même terre est grattée et laisse place à la mise en valeur des ombres et lumières.

 » Peindre est pour moi source d’équilibre, un moment privilégié et magique, une confrontation avec moi-même, mes angoisses, mes utopies mais aussi mes désirs qui deviennent réalités éphémères par les sensations que me procurent la couleur, le contact avec la matière et ses accidents imprévisibles. C’est dans cette liberté faite d’imprévus et de créativité que chaque nouvelle toile m’embarque dans une aventure et me procure une excitation enthousiaste.
 »

Si Pascal était une oeuvre d’art :

« Je choisirai une œuvre contemporaine qui me procure une évasion, une dynamique physique tant par ses teintes, son graphisme et ses matières : un Cy Twombly ou un Gerhard Richter pour un tableau, une œuvre de Bernard Venet pour une sculpture jouant avec l’espace et la lumière. Cela dit un Gauguin ou Matisse aux couleurs chatoyantes ne me déplairait pas. »
Si Pascal était une couleur :
« Le bleu, couleur qui symbolise pour moi la liberté et l’espace. »
Si Pascal était un musée :
« Le musée des Arts Premiers du Quai Branly car les œuvres qu’ils renferment sont le reflet d’un art vrai, l’expression brute et authentique de l’homme sans concession avec la société civilisée qui l’entoure, un retour aux sources. »
Si Pascal était un monument :
« La Pyramide du Louvre. Quelle audace ! Je l’aime pour sa pureté, sa force et sa sobriété. La seule architecture envisageable de l’intérieur qui ne déforme pas la vue à l’extérieur. »
Si Pascal était une musique :
« La Moldau de Bedrich Smetana. C’est le premier morceau de musique qui m’ait réellement touché. Il correspond et symbolise aussi un peu la vie d’artiste faite de remous, de passion, de moments intenses et de doutes. »

Photos de : © Thierry Ledoux – 2014

Email : pascal.bost@wanadoo.fr
www.pascalbost.com