ŒUVRE PRÉSENTÉE :
« Tanzanie »

Dessin, sanguine, aquarelle, écriture, collages dans une valise vintage.
 2017

A mi-chemin entre le carnet de voyage et le cabinet de curiosités, chacune de mes valises de curiosités symbolise la ville de Paris où je vis, ou l’âme d’une destination africaine (que ce soit un pays ou un département d’Outre-Mer). Chacune raconte un voyage, un moment de ma vie, quelques jours, une semaine ou quelques mois où j’ai essayé de me fondre dans une autre culture, de comprendre et d’apprendre, d’apprécier et de découvrir sans préjugé.  Elles sont à la fois la boîte à trésors de l’enfant, la valise du touriste, du voyageur, de l’ethnologue, du botaniste, mais aussi celle de l’immigré, de l’exilé, du déraciné, chargées de l’essentiel ou du superflu, d’objets de valeur, d’éléments de récupération ou recyclés, de souvenirs affectifs et sensitifs, parfois même olfactifs. Chacune de ces valises est une parcelle de ma mémoire, mais aussi l’histoire d’une rencontre avec une autre culture, une histoire de tolérance et d’échange. Parce que la terre n’est qu’un seul pays et que nous devrions tous être libre d’aller où bon nous semble.

Et si… vous nous racontiez en quelques lignes comment avez-vous décidé d’être artiste ?
Il était une fois une petite fille qui sentit très tôt qu’elle était artiste et ethnologue. Après une prépa HEC, une école de commerce et 16 ans dans les Ressources Humaines Internationales à l’Ambassade des Etats Unis à Paris, elle retrouva le chemin qu’elle avait toujours voulu suivre.

Si le destin vous permettait de rencontrer une personne célèbre,  qui serait-elle et quelle question lui poseriez-vous ?
J’aimerais rencontrer ma grand-mère paternelle que je n’ai pas connue et dont je porte le prénom et le nom et lui demander  » – Bonjour Antonia,
raconte-moi d’où je viens ».

Si l’œuvre que PARISARTISTES # a sélectionnée cette année était exposée dans un musée parisien, quel serait-il ?
Ce serait, sans hésitation, au Musée Dapper, à Paris, qui a malheureusement et regrettablement fermé en juin 2017.

Si l’on vous nommait Ministre de la Culture 2017, que feriez-vous en premier ?
Je créerais un salaire minimum pour tous les artistes et écrivains, pour leur permettre de créer dans la sérénité.

Et pour terminer, si vous avez une musique, chanson qui vous inspire le plus pour créer, quelle est-elle ?
Il y en a beaucoup, mais si je ne devais en choisir qu’une seule à écouter en boucle, en ce moment, ce serait  Moussolou d’Oumou Sangare.

LIEU D’EXPOSITION :

logo-centre-recollets
http://www.centre-les-recollets.com/les-recollets/
150-154, rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris
Plan google ici
Métro : Gare de l’Est – Lignes 4, 5 et 7

Site internet : http://antonia-neyrins.blogspot.fr