ŒUVRE PRÉSENTÉE :
« L’infante »
Photogtraphie numérique, tirage argentique sur Fine Art paper
1/5 exemplaires – 2015
L’infante porte une longue étoffe en soie verte sur la tête qui se confond en chevelure cachant un corps dont on ne sait s’il est nu où pas. Ses mains sont-elles en prière ou retiennent-elles pudiquement le voile ? Son regard droit et innocent, légèrement interrogatif, contraste avec le carmin de ses lèvres et de ses joues, lui-même ravivant le vert entourant son visage. L’énergie qui court comme un serpent sur la couleur verte nous ouvre des portes plus troubles plus sourdes plus sensuelles qui tourbillonnent vers les plis des velours encadrant le portrait, symbolisant le corps féminin et ses mystères. C’est un portrait sombre comme le sont les tableaux flamands. Les mains semblent immenses, posées sur la poitrine comme pour protéger sa vertu, mais il suffirait d’un trouble ou d’un malaise de l’infante pour faire basculer le voile. Tout est dans la retenue mais tout est offert, ce va et vient constant entre le visible et le caché, les époques passé-présent ancien-moderne qui parcourent l’œuvre semblent nous questionner sur l’image de la femme et sa représentation.
Si L.Sarah était une œuvre d’art ?
Le portrait de Dora Maar de Picasso ou Yellow, Pink and Lavender on Rose de Mark Rothko.
Si L.Sarah était une couleur ?
Le jaune.
Si L.Sarah était un site Internet ?
http://maisons-ecrivains.fr.
Si L.Sarah était un roman ?
La recherche du temps perdu de Marcel Proust.
Si L.Sarah était un âge idéal ?
33 ans.
Si L.Sarah était un des 7 péchés capitaux ?
La gourmandise.
Si L.Sarah était un super pouvoir ?
Être invisible.
Si L.Sarah était une rue, avenue ou boulevard à Paris ?
La Villa de l’Ermitage oùla Citédes fleurs.
Si L.Sarah était un chanteur ?
Bob Dylan et/ou Léonard Cohen.
LIEU D’EXPOSITION :
5 rue du Général Guilhem, 75011 Paris
@ : l.sarahd@yahoo.fr
Site internet : http://www.lsarahdubasphoto.com