Issu des Beaux Arts, Stéphane possède une formation dans l’audiovisuel puisqu’il se destinait à être photographe. Une rencontre l’a poussé vers le dessin, puisqu’un photographe lui a avoué que faire de la photo c’était avant tout savoir dessiner.
Après avoir exercé pendant 10 ans dans l’audiovisuel, il s’est progressivement orienté vers les volumes, et s’est réorienté vers la sculpture qu’il exerce pleinement depuis les années 2000. Au début, Stéphane se cherchait un peu puis s’est vite pris de fascination pour le travail des matières entre elles, les formes primaires (carré, rond). Il veut faire voyager les gens par rapport à des références visuelles. Il s’intéresse notamment à l’art premier : selon lui, chacun a sa propre vision de la sculpture par rapport à ses connaissances en l’histoire de l’art.
« Chaque sculpture est un voyage dans le temps et l’espace. Dans le temps car les formes ont une histoire, aussi bien dans le sens historique que dans notre mémoire collective qu’elles nous évoque. Espace car une sculpture vie en trois dimensions et la lumière fait ressortir par ses ombres et ses brillances la douceur du volume. Ainsi après l’imposition des formes que je donne à la sculpture chacun voyage dans ces références visuelles et trouve son univers. »
Si Stéphane était une oeuvre d’art :
« Moi-même. »
Si Stéphane était une couleur :
« L’émeraude parce qu’on voit au fond de la mer. »
Si Stéphane était un musée :
« Le Quai Branly puisqu’on y retrouve mes références, toutes les civilisations et on voyage. »
Si Stéphane était un monument :
« La statue de la Liberté parce qu’elle représente l’immigration, la terre nouvelle, le renouveau. »
Si Stéphane était une musique :
« I can’t get no des Rolling Stones. »
Photos de : © Ava Bob – 2014