Malvina s’est lancée dans la création il y a trois ans, suite à un tour du monde en solitaire en 2010, qui fut une sorte d’analyse sur elle-même.

Cette artiste a toujours créé, pratiqué des activités manuelles. Ce qui la touche, c’est avant tout la protection de l’environnement, de la faune, de l’écosystème. Un jour, Malvina a commencé à découper des bandelettes sur des journaux, à fabriquer des luminaires, et de fil en aiguille, son travail a évolué en s’inspirant de l’actualité. Ce qui lui tient à cœur, c’est de créer des sculptures dévoilant ce qui se passe autour de nous, ce qui fait mal à la planète. Son matériau principal est en accord avec sa démarche, puisqu’il s’agit de papier recyclé.

« Mes oeuvres portent un regard humoristique à la fois emprunt d’une certaine inquiétude sur les transformations générées par l’homme sur son environnement, et je souhaite, au travers de ces dernières, sensibiliser à la protection des forêts, la lutte contre le déboisement, la fragilisation des écosystèmes et la disparition d’espèces. Mes oeuvres se veulent accessibles et à la portée de tous à travers une représentation visuelle du développement de l’humain libre d’interprétation. Interpellant petits et grands, tout d’abord par la complexité du travail en lui-même qui requiert patience et précision, elles invitent chacun à questionner la durabilité de son mode de vie, ses habitudes de consommation et son empreinte écologique. »

Si Malvina était une oeuvre d’art :
« Un totem de Keith Haring. Parce que c’est un artiste qui fut lui aussi très impliqué à son époque, notamment pour la cause du sida. Il essayait de préserver l’humain. »
Si Malvina était une couleur :
« Le rouge. Pour moi c’est une couleur qui vit, qui est extrêmement lumineuse. Si je vois du rouge mon œil est directement attiré. »
Si Malvina était un musée :
« Le Palais de Tokyo. Tel qu’il a été réouvert avec ses salles immenses et ses niveaux qui n’en finissent plus, je trouve ce lieu extraordinaire. Il a un côté un peu inachevé que j’aime bien. »
Si Malvina était un monument :
« Un sphynx. Ce sont des sculptures gigantesques qui ont traversé le temps et qui continuent de nous regarder. 
»
Si Malvina était une musique :
« Depuis 15 jours, je réécoute les albums de Massive Attack. Pourquoi, je ne sais pas, mais en tout cas ça me plait. »

Photos de : © Ava Bob – 2014

Lieu d’exposition :

 

LOGO Galerie JP 72--« 

Lieu de création artistique, cadre d’événements mémorables, les Frigos ont longtemps eu l’image de bastion culturel irréductible dans un quartier délaissé. Mais aujourd’hui, l’Est Parisien renaît à la vie culturelle. L’ouverture d’une galerie d’art contemporain au sein même des Frigos s’inscrit naturellement dans la vocation artistique de ce lieu unique. Installée dans un grand atelier des Frigos, avec un espace café convivial ouvert à tous, la Galerie L’Aiguillage accueillera des artistes de tous horizons et de toutes disciplines.

19, rue des Frigos, 75013, Paris
01 45 84 52 46

Email : malvinasauvage@gmail.com