ŒUVRE  PRÉSENTÉE :
« Mona Lisa is so Pop »
Technique mixte sur toile – 2015

La toile devient un pan de mur arraché, une bribe de souvenir, où tout peut être intégré : les traits vifs acérés et colorés de l’aérosol flirtent avec le quotidien, le populaire, de nos magazines débordants de pubs à nos affiches qui ne trouvent leur place que sur des murs trop exigus pour les accueillir, et que plus personne ne regarde…
Le regard est d’ailleurs un des points central de l’œuvre de Jo, et il trouve une place prédominante dans l’alchimie recherchée pour trouver cet équilibre sine qua non à l’élaboration de ses toiles.

Jo navigue aujourd’hui entre la puissance du geste et la spontanéité acquise dans la rue.
Les matières, les motifs marouflés glanés ici et là et la délicatesse d’un tissu. Le « POP GRAFFITI », c’est un graffiti populaire, accessible à tous, celui que vous auriez pu faire sur un coin de feuille, marié à celui plus rageur, plus agressif, de la société qui nous entoure…

Né dans la banlieue Parisienne, Jo Di Bona se passionne dès
l’enfance pour l’Art et se met très rapidement à peindre et
dessiner. Et c’est au collège que Jo découvrira les premiers tags et
graffs avec les livres cultes « Spray can Art » et « Subway Art ».
Sous le pseudonyme « Anoze », Jo arpentera sans relâche les lignes de trains, terrains vagues et dépôts de trains pour apposer sa signature au maximum.

Il intégrera ensuite la classe d’Arts Plastiques de Claudie Laks au
Lycée, ce qui lui permettra de fréquenter d’autres artistes et
graffeurs en particulier, puisqu’il y rencontrera « Nestor » et «
Lek », deux graffitis artistes de talent avec qui il montera la team
VF. Ils peindront un peu partout sur Paris, Londres, Madrid, Amsterdam, Stockholm, Copenhague… et Jo sera de plus en plus influencé par les graffs étrangers.
Petit-à-petit, il va s’éloigner du graffiti traditionnel pour
injecter dans sa peinture ce qu’il aura découvert à travers les
musées Européens, et en particulier le Pop-Art.
Il commencera à peindre sur toile dès le début des années 90, en
injectant dans sa peinture les différentes influences glanées un peu
partout, et intitulera sa peinture tout naturellement le « Pop Graffiti
».
Jo souhaite une peinture simple, un extrait de mur, où un bout de
lettrage viendra flirter avec une vieille affiche arrachée. Les
premières expos s’ensuivront sur Paris et banlieue, et certaines
oeuvres de Jo seront achetées par le Fond National d’Art
Contemporain.
Il sera aussi sélectionné et présenté par Claudie Laks au Concours
Général d’Arts Plastiques et terminera 1er.
Jo fera ensuite une pause picturale d’une dizaine d’année pour se
consacrer à une autre passion, la musique.
Il sévira en tant que chanteur-guitariste dans le groupe « HOTEL »,
signera deux albums en maison de disque, et sillonnera la France, la
Suisse et la Belgique pour aller à la rencontre de son public.
Plus de 100 concerts plus tard, 1 million d’écoutes sur Myspace et un succès d’estime, le groupe se sépare ce qui laisse beaucoup plus de temps à Jo pour se consacrer à sa passion première. Il retrouve donc ses aérosols et débarque rapidement début 2012 sur le devant de la scène Street-Art avec des concepts novateurs : mélanger son
expérience de Street-Artiste et son geste dynamique et nerveux avec son passé de plasticien et son amour du Pop-Art : les lettrages colorés et flashy se désintègrent en fusionnant avec quelques pochoirs, et les affiches marouflées viennent électriser l’ensemble.
Le Pop-Graffiti commencé au lycée s’affine, et Jo enfonce une
nouvelle porte au sein du Street-Art qui l’a vu naître au début des
années 90, avec ses premiers graffs illégaux sur murs et trains…
Aujourd’hui, Jo Di Bona est représenté par des galeries d’Art
prestigieuses puisque l’on retrouve ses toiles au côté des plus
grands noms internationaux du Street-Art dans les galeries ONEGA
(Paris), LIGNE 13 (Paris), RICHARD GALLERY (Genève), HAMON (Le Havre), VOXX POPULI (Rouen), TRIANON (Le Raincy), BOULEV’ARTS (Albi) et qu’il est sollicité pour exposer ses oeuvres et faire des performances live un peu partout :
Shanghai, Le Havre, Le Raincy, Paris, Les Pavillons-sous-Bois,
Saint-Germain-sur-Morin, Aulnay-sous-Bois, Rouen, Livry-Gargan,
Deauville, Claye-Souilly, Lagny-sur-Marne, Rodez…
Son travail a été aussi récemment présenté au salon international
2013 d’Art Contemporain de Monaco, au Carrousel du Louvre pour le Lab Equip’Hôtel 2013, au salon Paysalia 2013 à Lyon où 16 de ses oeuvres ont été exposées, au Festival des Entrepreneurs de Méribel 2013 où 300 prestigieux invités ont reçu une lithographie numérotée et signée par l’artiste, et tout le mois de Mars 2014 à Shanghai où Jo a présenté le Pop Graffiti dans deux prestigieuses écoles internationales de Chine (WISS & YCIS), a exposé ses œuvres et réalisé une fresque live dans le cadre du JUE-ART-FESTIVAL. En rentrant sur Paris, Jo a vendu sa première œuvre en salle des ventes à l’Hôtel Drouot au côté de Yann Arthus-Bertrand, Ben ou Jérôme Mesnager et enchaîné plusieurs expositions et performances live, notamment au Trabendo pour la grande finale des DJ’s du BPM 2014…

Si Jo était une une œuvre d’art ?
Guernica de Picasso.

Si Jo était une couleur ?
Le rose.

Si Jo était un roman ?
« La Nuit des Temps » de Barjavel.

Si Jo était un âge idéal ?
Le mien, 40.

Si Jo était un des 7 péchés capitaux ?
La Gourmandise.

Si Jo était un super pouvoir ?
L’ubiquité.

Si Jo était une rue de Paris ?
La Rue Mouffetard.

Si Jo était une chanteuse ?
Matthew Bellamy.

 

LIEU DE L’EXPOSITION :
Galerie Carole Kvasnevski
39 rue Dautancourt, 75017 Paris

Capture d’écran 2015-06-30 à 10.39.33

@ : conambele@yahoo.com
http://www.artcok.com