Passionnée par le dessin et la peinture depuis l’âge de 10 ans, Isabelle De Luca étudie les Arts appliqués. Architecte d’intérieur, graphiste elle ne cesse de dessiner, peindre et fréquente les ateliers d’artistes dessin et peinture et les Beaux-Arts à Paris en peinture.

Tout mon univers, ma vie sentimentale, familiale, la nature, l’environnement entre le cri et le paisible, nourrit mon désir de peindre et de dessiner.

Le blanc, les fonds clairs systématiques sont primordiaux et font partie de chaque dessin et peinture. Ce choix d’arrière plan permet que le sujet ressorte en lumière, qu’il flotte léger, dépouillé de son environnement avec juste son ombre projetée dans le vide.
Le départ de mes dessins et peintures depuis 1995 est toujours « d’après des photos que j’ai prises ».

Mes dessins sont des images de l’instant. La dimension est physique et immédiate. La délicatesse de mon trait prend racine sur le papier.

« C’est l’intention, le désir du sujet qui m’intéresse, son expression, son énergie, sa vitalité. Je souhaite reconstituer cette présence, cette existence par un dialogue poétique. »

Mes inspirations depuis 2005 : la figuration, le réalisme absolu qui a influencé mon travail. (Sans oublier d’aimer, et voir d’autres courants très contemporains).

« Le trait réaliste est assez nouveau chez moi, ou plutôt le respect des proportions exactes du corps ou de l’objet. Au départ mes travaux étaient plus oniriques, narratifs. Je démarrai mon travail avec modèle ou en partant de mon imaginaire. Mes sujets étaient souvent très représentatifs, mais avec une inexactitude ou plutôt des erreurs de proportions souvent volontaires accentuant la présence, l’intention. Je n’étais pas dans la représentation stricte. »

Si Isabelle était une œuvre d’art :
 » – Le musée de Brasilia d’Oscar Niemeyer,
   – Une planche de dessin de Henry Moore et une de ses
      sculpture externalform » (1953/54) avec toutes ses cavités,
  – l’architecture d’une maison : le Palais Bulles d’AnttiLovag. « 

Si Isabelle était un musée :« La Fondation Miro à Barcelone. Dans l’imaginaire : La réunion et liaison futuriste par une passerelle entre Musée d’art moderne, le centre Beaubourg et de la Galerie du palais Tokyo, du jeu de Paume et de la MEP. »

Si Isabelle était  un monument :
« Le château de Chenonceau vide, une nuit de pleine lune à une autre époque plusieurs siècles en arrière.

Seul, un éclairage à la bougie depuis un grand lustre éclaire partiellement cette magnifique Grande Galerie qui enjambe Le Cheraux reflets argentés du clair de lune, un lieu de paix d’une aristocratique sérénité, empreinte féminine depuis son édification.
La partie agrandie sur le Cher vient d’être commandée par Diane de Poitiers ».

Si Isabelle était une couleur :
« Le blanc immaculé éternel qui ne se salit pas qui ne se ternit pas ».

Si Isabelle était  une musique :
« La musique est pour moi une lecture abstraite  pour une communion universelle.
Si je pouvais je serais toutes les musiques possibles, magiques, fascinantes.

Celles qui répondent à l’humeur du moment ou qui avec sa force, son énergie sa créativité arrive à faire naître idées, mouvements, évasion, repos, danse chant spiritualité réfléchir… sortir de soi, accompagne le réveil la détente le travail. »

Photos de : © Karine Paoli – 2014

ATELIER

50, rue Bichat, 75010, Paris.
site internet : http://www.isabelledeluca.com/