ŒUVRE PRÉSENTÉE :
« DANSER SA VIE »
Photographie numérique
50X60
2014

Cette photographie m’a été inspirée par le titre « Chandelier » de Sia sur laquelle mon modèle danse pendant la prise de vue. Petite fille, j’ai pratiqué la danse classique. Le décor se réfère à l’un de mes films cultes « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock.

« Danser sa Vie » rend hommage à l’élégance de la danse et à l’émoi que cette expression corporelle nous procure, à la fusion entre ombre et lumière, à la célébration de la Vie.
Elle a été réalisée dans mon appartement.
C’est une Ode à l’Optimisme.
Quelque soit notre parcours… Ouvrons grand la fenêtre afin d’y faire entrer la Vie… Dansons-la, Célébrons-la car nous n’en avons qu’une !

Et si… vous nous racontiez en quelques lignes comment avez-vous décidé d’être artiste ?
Il était une fois, une jeune femme qui aimait photographier les personnes et ce qui l’entourait.
Un jour, son oncle lui offrit une mallette dans lequel il y avait un Minolta X500 et différents objectifs. Afin d’appréhender le médium, elle s’inscrivit aux cours municipaux du soir de la Ville de Paris où elle apprit la théorie et la technique de la photographie argentique. Une rencontre fit qu’elle s’inscrivit, par la suite, à l’Université Paris 8 où elle décrocha une Maitrise des Sciences et Techniques – Image photographique, avec applaudissement du public.

Par la suite, des agences de mannequins, des magazines et agences de publicité lui commandèrent des visuels.

En 2003, suite à la parution dans le magazine « Dealer de Luxe » de 4 portraits d’une femme noire exprimant ses humeurs, l’Assemblée Nationale et Ni Putes Ni Soumises lui commandèrent une « Marianne Noire au bonnet phrygien ». Image emblématique représentant la discrimination faite à l’encontre des femmes. Ce visuel fut affiché sur la façade du Palais Bourbon parmi d’autres artistes.

Née à Paris, de parents Guadeloupéens, de cette fusion, de cette richesse, elle crée « Humeurs de femme » dont l’une « Verte de rage » fut exposée à ParisArtistes2016. Cette galerie de femmes (autoportrait ?) fleure bon les expressions françaises hautement colorées.

Citadine, elle ne fut point en reste. Elle photographia des enfants s’ébrouant à Paris Plage, dont le titre est « Insouciance de l’Enfance ». Le triptyque présenté au Salon des Artistes de la Mairie de Paris obtint le 2ème Prix de Photographie de la Ville de Paris. Il fait suite au tollé des détracteurs de Paris Plage. Ce triptyque en noir et blanc est aussi un hommage à l’univers de Robert Doisneau.

Depuis, Marcella mêle ses propres photographies avec du collage et de la peinture. Ses oeuvres, elle les nomme « Muses ».

Marcella Martial

LIEU D’EXPOSITION :

Salle des Conférences
3 Rue de Lisbonne
75008 Paris
Plan Google ici

Site internet de l’artiste : https://www.marcellamartial.com/