Architecte de formation, Estela a débuté son parcours artistique par un travail de sculpture. Passionnée par les portraits, sa réflexion l’a progressivement amené à la peinture.

La sculpture ne lui permettait pas de s’exprimer pleinement, de s’accomplir. D’où son évolution en tant que peintre. La création d’Estela s’inspire de ses émotions mais aussi parfois de la poésie, de la danse.. Sculpture et peinture réunies forment un tout, permettent de comprendre son oeuvre dans son intégralité, les différentes facettes de l’artiste.

Considérer l’oeuvre d’Estela Currao, sa peinture comme sa scultpure, c’est regarder en face, avec lucidité, les mille tourments de l’existence, sans pour autant se sentir déprimé par l’exercice ; cette oeuvre n’est ni morbide, ni porteuse d’une vision pessimiste de l’espèce humaine. Cette oeuvre est pure, esthétique, et considère que les beautés du monde se trouvent plus sûrement dans un visage ravagé ou dans une silhouette perdue dans l’immensité que dans un banal coucher de soleil. (Ludovic Duhamel)

Si Estela était un oeuvre d’art :
« Canova el beso.  »

Si Estela était une couleur :
« Le blanc. Une couleur avec laquelle je me sens bien. Elle représente la lumière. Je l’utilise beaucoup dans ma peinture.  »

Si Estela était un musée :
« La galerie Borghusse à Rome. J’ai ressenti un choc violent en voyant les œuvres pour de vrai, j’étais très émue, je me sentais comme paralysée.  »

Si Estela était un monument :
« La chapelle de Ronchamp édifiée par Le Corbusier. Il a réussi à créer quelque chose de mystique avec un espace plus sculptural qu’architectural. »

Si Estela était une musique :
« Piazzolla. C’est un  peu prétentieux parce que c’est très beau.  »

Photos de : © Thierry Ledoux – 2014

Lieu d’exposition :

cours

22, rue du sergent bauchat, 75012, Paris
Email : ecurrao@yahoo.com
www.estelacurrao.net