Anne Pélissier a choisi comme nom d’artiste BERG puisqu’il signifie en allemand « montagne », mot représentant ce qu’est la peinture pour elle : plus on avance, plus le sommet s’éloigne. La progression est constante.

Dès l’âge de quatre ans, Anne commence à peindre, ce qui l’amène tout naturellement vers les Beaux Arts. Par la suite, elle se tourne vers l’étude des techniques anciennes de la peinture. Anna a créé de nombreuses copies, notamment pour le Louvre et le musée d’art ancien de Bruxelles. Elle ouvre ensuite son propre atelier de copies, nommé Artemisia, en référence à Artemisia Gentileschi, la première femme à s’imposer dans l’univers de la peinture.

Désormais, Anne s’est lancée dans sa propre création, abordant les thèmes du silence et de la solitude, chers au peintre, au travers de ses peintures à l’huile. Elle tend à reproduire des sensations et veut donner une âme aux choses. Quand elle voit un paysage ou une scène de la vie quotidienne, elle essaie de retranscrire ce qui l’a touché, la sensation qui lui reste une fois qu’elle ferme les yeux.

La peinture de Berg raconte cette solitude de l’être, cet appel vers les autres, mais ne viole pas le secret que chacun porte en soi, celui qu’on ne peut pas partager car enraciné en soi. Berg invite dans son silence à méditer sur l’objet, sur soi, sur l’autre. Elle touche au coeur de nos existences. C’est un autre monde, épuré et impalpable parce que sensibilité, pure émotion. (Isaure Pélissier)

Si Berg était une oeuvre d’art :
« Un tableau de Rothko. Pour ce côté méditatif et silencieux. Il n’y a rien et il y a tout en même temps. »
Si Berg était une couleur :
« Le rouge. C’est l’amour, la joie. Je parle plutôt là d’un rouge corail. J’aime être entourée de couleurs chaudes, en porter. »
Si Berg était un musée :
« Le Louvre. Premièrement, parce que j’ai aimé y travailler, l’ambiance. Mais surtout parce que j’ai vécu une expérience unique, en ayant la chance de me retrouver seule avec les oeuvres un jour où le musée fut fermé au public. »
Si Berg était un monument :
« Le tombeau de Michel-Ange à Florence. J’ai éclaté en sanglots en le voyant pour la première fois et en me remémorant son histoire. »
Si Berg était une musique :
« La cantate religieuse « Ich habe genug » de Bach. C’est une musique qui pour moi représente la peinture. Elle m’élève, je peins particulièrement bien lorsque je l’écoute. »

Photos de : © Thierry Ledoux – 2014

ATELIER

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