Claire se découvre une passion pour la céramique lors d’une résidence d’été à Ox-Bow en 1977. Trois ans plus tard, elle sort diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en section peinture.
Sa curiosité et son intérêt pour l’art l’amènent à suivre une formation dans les Ateliers de la céramiste Claire Debril et de Martine Boileau entre 1979-1985. Elle devient ensuite professeur de sculpture aux Ateliers du Carrousel à Paris de 1989-2012.
Depuis 2005 , Claire Citroën a entrepris un compagnonnage esthétique avec le travail de l’artiste allemand Karl Blossfeldt (1865-1932 ). Elle a fait le choix de s’inscrire dans la continuité du travail essentiellement botanique de l’artiste berlinois .Ce n’est pas une relation seulement esthétique. Claire Citroën reprend à son compte ce vocabulaire du détail,l’agrandit et lui confère une autre force venue, une fois encore du sol, toujours dressées vers le ciel, parfois dotées d’une sorte de coussinet intermédiaire, ses Pousses s’épanouissent dans l’espace pour féconder autant de pédoncules, de tiges tourmentées, de pétales et de puissants bourgeons . (Francis Lacloche)
Si Claire était une œuvre d’art :
« Le Palais Idéal du Facteur Cheval. J’ai une grande admiration pour l’œuvre de cet homme qui a passé 33 années de sa vie à réaliser son Palais imaginaire inspiré de la nature et probablement des cartes postales qu’il distribuait . »
Si Claire était une couleur :
« Le vert, couleur de la nature.»
Si Claire était un musée :
« Le Musée Rodin : l’ancien atelier du sculpteur possède un jardin merveilleux bien qu’il n’ait rien à voir avec la broussaille qui occupait le terrain du temps d’Auguste Rodin . J’aime aussi le Musée Bourdelle et le Musée de la Vie Romantique car se sont d’anciens ateliers d’artistes situés dans un jardin .»
Si Claire était un monument :
« Le Palais Fronteira à Benfica : Palais et jardins d’Azulejos du 17e siècle , féerique et unique au monde.»
Si Claire était une musique :
« La Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner, car c’est une des musiques du film 8 1/2 de Federico Fellini que j’ai vu une vingtaine de fois.»
Photos de : © Mathieu de Pasquale – 2014
