Cet ancien réalisateur quitte le monde de la télévision afin de se consacrer à l’écriture, et plus particulièrement à la poésie. Le virus de la peinture le rattrape durant les années 2000.

Il crée alors son propre mouvement, baptisé la surfiguration. Jacques Cauda souhaite par cela « redonner de la figure à la figure ». Il commence par aborder le thème de l’érotisme avant de se tourner vers la réalisation de portraits de jazzmen, ce qui lui permet de se faire connaître dans le métier.
Désormais passé au bestiaire, Jacques Cauda continue à utiliser majoritairement les pastels à l’huile ainsi que l’aquarelle. L’omniprésence de la photo est à noter dans ses œuvres, la photographie étant son support de travail.

« Surfigurer , c’est prendre pour objet des sensations dont la source n’est plus le réel mais sa représentation rétinienne. Le monde est devenu une image et le peindre, c’est réécrire cette image. » 
« Aujourd’hui que le réel est dans un rapport de stricte égalité avec le visible, la peinture ne saurait avoir d’autre objet que le déjà-vu et d’autre définition que surfigurative. »

Si Jacques était une œuvre :
« L’atelier du peintre de Courbet. C’est une œuvre qui a bercé mon enfance. Mes parents possédaient un livre dans lequel cette peinture était reproduite sur une double page. »
Si Jacques était une couleur :
«  Le noir de la peinture espagnole, de Manet. Les pinturas negras de Goya ont charmé mon imaginaire. C’est peut être aussi mon côté pessimiste qui me rattrape.. »
Si Jacques était un musée :
« La Tate Gallery de Londres. Je trouve que l’art contemporain y ait mis en valeur de façon intelligente. Les Anglais possèdent un savoir faire que l’on n’a pas en France, parce que nous sommes trop sérieux quand il s’agit d’art. »
Si Jacques était un monument :
« Le Père Lachaise. Parce que ce sont des monuments artistiques qui sont désormais là bas. C’est un bel endroit, avec des sculptures magnifiques. »
Si Jacques était une musique :
« Le jazz sous toutes ses formes. Ce mouvement c’est une façon d’être, de se comporter. »

Photos de : © François Buclet – 2014

ATELIER

4, rue Pierre Bonnard
75020 Paris
Email : caudajacques@yahoo.fr
jacquescauda.ultra-book.com