Attirée par les couleurs, les matières, les images, l’évasion depuis toute petite, Martine ne se rêvait qu’artiste.
Ses pas prendront pourtant le chemin d’une carrière en entreprise. Parallèlement, elle s’éduque, progresse, se révèle (licence Arts plastiques, enseignements de différents ateliers des Beaux Arts de Paris, peinture chinoise), jusqu’au moment du choix exclusif de la voie de la peinture.
Sa technique aujourd’hui est essentiellement sur du papier de riz, à l’encre de Chine, aquarelle, acrylique, pastel. C’est une peinture plutôt abstraite avec des traces lyriques, des écritures, des allusions figuratives. Paysages, petites foules, cités, des histoires, la vie, le souffle …
Quand Martine peint, elle entre dans une attention particulière à guider ce qui vient, à construire avec ce qui vient dans un projet, à laisser faire et aussi à conduire, à dialoguer, à ralentir le trait, à vivifier la trace, à équilibrer, à faire tenir. Martine propose dans ses tableaux des évocations intimes et d’ordre poétique mais aussi générales et tournées vers l’universel.
Si Martine était une œuvre d’art :
« Un grand format d’Olivier Debré peint sur le motif en bord de Loire. Tellement « essentiel ». »
Si Martine était une couleur :
« Le bleu pour l’infini de la gamme et la poésie des noms. »
Si Martine était un musée :
« Le musée des Arts Premiers, pour m’y perdre et m’y ressourcer. »
Si Martine était un monument :
« La Galerie de l’Evolution du Jardin des Plantes et la lumière tamisée de la grande verrière sur la parade des animaux. »
Si Martine était une musique :
« Celle de la flûte traversière. »
Photos de : © Thierry Ledoux – 2014