Dès mon plus jeune âge j’ai toujours dessiné et peint et cela ne s’est pas arrêté à l’école où j’avais la chance de tomber sur un enseignant passioné par l’art  grace à qui j’ai pu faire mes premières expositions dans des lieux publics.

C’est donc tout naturellement que j’ai choisi par la suite de faire des études de Beaux Arts à Paderborn en Allemagne. A côté de mon propre travail artistique, j’enseigne les arts plastiques à des enfants scolaires.

Mon travail tourne autour du souvenir et plus exactement de la mémoire collective. Pour chacune de mes oeuvres, je puise mon inspiration de départ dans ma collection de vieilles photographies. Les vieux albums photos de mes aieux a constitué son premier socle, puis je l’ai étoffée au gré des vides greniers ou de mes rencontres. Outre la photographie j’utilise également dans mes collages d’authentiques papiers peints ou tissus « vintage » que je glane ça et la.

A mon arrivée en France à Paris, je cherchais surtout à retranscrire ce sentiment que l’on ressent au spectacle de vieux clichés de famille. Au fond c’était une manière de chercher un point d’ancrage identitaire pour ne pas dériver dans l’anonymat de cette métropole. Du coup, ce qui resort de mon travail à cette époque, c’est avant tout quelque chose de rassurant, plus poétique en somme.

Aujourd’hui, j’ai normalisé mon rapport à la ville et à moi-même. Mais pour une raison que je ne m’explique pas, cet équilibre intérieur se traduit à l’opposé dans mes oeuvres, où je cherche davantage à déranger, en mettant en image le processus de mort du souvenir et non plus sa survie précaire.

 Si Stefanie était une œuvre d’art :
« Peut-être une oeuvre de Georg Baselitz qui m’inspire en ce moment beaucoup par la noirceur de ses oeuvres, d’apparence si chaotique ».

Si Stefanie était  un musée :
« Ca serait le Palais de Tokyo. J’aime beaucoup l’endroit et l’esprit des expositions qui s’y tiennent. Ca peut paraître futile mais l’endroit dans lequel les oeuvres sont exposées me permet (ou pas) de véritablement m’y plonger ».

Si Stefanie était un monument :
« Plutôt une installation pourquoi pas une de Jonathan Meese, l’enfant terrible du milieu artistique allemand ».

Si Stefanie était  une couleur :
« Le gris – j’adore le gris; il est discret, il va avec tout et peut faire ressortir toutes les autres couleurs. Il peut être banal en apparence mais c’est la subtilité de ses nuances qui le rend tellement riche ».

Si Stefanie était une musique :
« Personnellement j’écoute de la musique zen, de détente mais si une personne qui me connaît bien devait choisir une musique pour me caractériser, je pense qu’elle choisirait quelque chose comme d’enjoué et extatique comme La pie voleuse de Rossini « . 

LIEU D’EXPOSITION :

Mairie du 5ème
Salle René Capitant
21, Place du Panthéon, 75005, Paris

Horaires d’ouverture :
De jeudi 9 octobre au samedi 11 octobre de 10 à 18h.
Dimanche 12 octobre de 14h à 18h.

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